Publié le 26/05/2025

Qualification exigée pour exercer le Hair Spa/Head Spa

Unec 89

Cher(e) collègue,

Le « Hair Spa » et « Head Spa » sont des traditions de soin capillaire née au Japon et qui a, depuis peu, franchi les frontières pour se diffuser dans de nombreux pays, dont la France. 

Ces nouvelles pratiques combinent des techniques de massages, de soins capillaires et de soins de beauté qu’il convient de distinguer. Le « HairSpa » recouvre le soin du cheveu, le « HeadSpa » le soin de la peau. Ces activités, bien que proches, requièrent des qualifications professionnelles différentes.

Au vu de leur développement rapide sur le territoire, il nous paraît important de vous apporter les précisions vous permettant le cas échéant d’exercer ces activités dans les conditions permettant de garantir la qualité des prestations et la sécurité des clients. 

A ce titre, les activités de « Coiffure » tout comme celles de « Soins esthétiques à la personne » relèvent toutes deux de l’application des articles L.121-1 et R.121-1 à -3 du Code de l’artisanat qui réservent leur exercice respectif uniquement à des personnes qualifiées professionnellement, ou sous le contrôle effectif et permanent de celles-ci.

Ainsi, il est nécessaire d’être qualifié en coiffure pour pratiquer les actes suivants : lavage, coiffage (brushing) et coupe de cheveux. Ces personnes qualifiées peuvent donc réaliser une prestation « HairSpa », dont l’objectif principal est le soin du cheveu. 

S’agissant des prestations « HeadSpa » dont l’objectif principal est le soin de la peau, seules les personnes qualifiées pour les soins esthétiques ou exerçant sous le contrôle effectif et permanent d’une personne qualifiée en soins esthétiques, peuvent pratiquer les actes suivants : soins du visage et de la peau, massages faciaux ou encore modelages esthétiques. 

Les personnes qui pratiquent ces activités doivent être titulaires d’un diplôme de la spécialité concernée : à minima d’un CAP, voire d'un diplôme ou titre de niveau égal ou supérieur pour les soins esthétiques et concernant la coiffure, a minima d’un BP, voire d’un diplôme ou titre de niveau égal ou supérieur. A défaut de diplômes ou de titres, ces personnes doivent justifier d'une expérience professionnelle de trois années effectives sur le territoire de la République, de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen, acquise en qualité de dirigeant d'entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié dans l'exercice du métier ou de la partie d'activité en cause.

L'UNEC, utile par passion !

Christophe Doré
Président de l'Union nationale des entreprises de coiffure